UNE JOURNÉE FABULEUSE
À Rome, le 16 novembre.
Il faisait 10°.
L'humidité était élevée à 62%.
En automne.
Le ciel était gris noir.
Ce matin-là, j'étais à Rome ; mamère voulait que je change d'endroit pour quelques jours : "La Charente-Maritime n'a aucun charme, on connaît toutes les rues, ce n'est plus intéressant", me disait-elle sans cesse.
Donc, je m'étais aventurée à Rome...
Je décidai de me trouver un hôtel où dormir, mais quelque chose m'empêcha d'avancer. Les immeubles, les arbres, tout était différent de ce que j'avais pu voir : le temps était couvert, le ciel magnifiquement gris ne laissant passer aucun rayon de soleil.
L'humidité était si forte que je ressentis des frissons traverser mon corps, un fraîcheur qui me frôlait, me laissait puis revenait, une odeur dans l'air d'arbres frais, de feuilles volantes, de courant d'air froid comme s'ils étaient vivants. J'étais là, sans pouvoir bouger ; je repris mes esprits, même si la coueur des arbres marron-vert m'appelait. J'avançais en silence, rasant les murs, me protégeant du froid doux.
Je trouvais un hôtel, un ancien hôtel, y déposai mes affaires et repartis visiter les monuments importants.
Je vis le Forum, le Colysée, les Thermes, des jardins, des places, je continuais de me faufiler de monuments en monuments.
Et là, j'arrivais sur une place dont je ne connaissais pas le nom, au centre, une fontaine où l'eau était bleu turquoise. Une fois arrivée devant, je m'aperçus qu'il était tard.
Quelque chose dans l'air se réchauffa, les feuilles des platanes s'élevèrent et tournoyèrent autour de moi. Je n'avais pas peur, je ressentais plutôt de la joie.
Tout s'arrêta ; je regardais autour de moi : rien, personne ; je regardais le ciel : une éclaircie. J'arrivais à voir les étoiles brillantes de mille feux à travers mes yeux.
Un spectacle éblouissant me laissa en paix et me fit oublier tous mes soucis.
Vers une heure, je partis e coucher, et tout ce que j'avais pu voir se referma deriière moi.
CECILIA - 4ème - COLLÈGE GIRAUD - BASTIA - CORSE - FRANCE |
| JANVIER 2005 - MOSCOU
Saison : hiver
Température maximale : 8°
Température minimale : -2°
Commentaires : légère brise, ciel dégagé
Ce matin-là, le 2 janvier 2005, ma montre me réveilla en sursaut. J'étais blottie sous ma couette, au chaud. Malgré tout, il fallait que je me lève. Le contact avec le sol froid me fit frissonner. J'ouvris les volets. Un paysage blanc, calme et silencieux se dessina sous mes yeux. L'air frais rafraîchissait mon visage endormi.
Comme tous les matins, je me rendis à mon travail, en plein coeur de Moscou. J'étais traductrice dans une grande station météo de la ville. Je savais le temps exact qu'il faisait, mais je préférais m'en rendre compte moi-même. Quelle importance qu'il fasse -2° en minimale et +8° en maximale, que l'humidité de l'air soit de 96 % ?
J'aimais mieux regarder les arbres dénudés de leurs feuilles, les petites flaques d'eau gelées par la nuit, les enfants qui font des bonhommes de neige, le givre sur les voitures.
Au bureau, tous les employés faisaient leur travail habituel. Moi, je traduisais du Russe en Français des données qui venaient d'Afrique, d'Amérique...
Puis, en fin d'après-midi, tout le monde s'agita. C'était le départ en retraite d'un de nos supérieurs. Un banquet fut dressé avec tous les mets traditionnels de Russie. Je ne suis pas fêtarde, alors je regardai tout cela de loin. Le nouveau retraité demanda le calme et m'appela au micro. Surprise, je m'y dirigeai. Il annonça en français, malgré son accent russe : "Joyeux anniversaire, Cathy !". Alors toute la salle applaudit. Je ne pensais pas qu'ils savaient. Je soufflai mes vingt-six bougies avec joie.
Puis tout redevint calme. La journée était finie pour moi.
Je retraversai le parc, mais cette fois-ci, avec un ciel dans des tons ocres, orangés. Je rentrai dans mon appartement. Le froid régnait. J'allumai la cheminée et m'assis dans mon fauteuil.
Je ne regardai pas la télévision, ne voulant pas savoir le temps de demain.
Je savais juste que demain allait être comme aujourd'hui : surprenant.
ANGÉLIQUE - CLASSE DE 4ème - COLLÈGE GIRAUD - BASTIA - CORSE - FRANCE |
| UN TEMPS D'ORAGE À VENISE
À Venise, le mercredi 17 décembre
Il faisait huit degrés
Le ciel était clair, il n'y avait pas de vent
Ce matin-là, il y eut un coup de tonnerre qui me réveilla en sursaut ; cela annonçait que l'hiver approchait.
J'allai ouvrir mes volets, je vis un ciel couvert de nuages, noirs et grisâtres, menaçants. Soudain, il y eut un éclair qui traversa le ciel et une pluie torrentielle commença à tomber.
La lagune envahit la place Saint Marc, des heures passèrent et je restai là, à contempler ce spectacle magnifique, mais épouvantable, plein de couleurs ternes et d'odeurs maussades.
Puis cela cessa, et les gens sortirent, les gondoles naviguèrent sur la place remplie d'eau ; et les gens marchèrent sur les planches mises il y a quelques jours, en prévision de la pluie annoncée. Il y avait une petite brise qui rendait l'air très frais. Donc, je m'habillai chaudement pour sortir. Il était tombé au moins 300 mm d'eau, je n'avais jamais vu cela, c'était impressionnant.
Je marchais sur les planches et je partis chercher une amie chez elle, pour aller voir le palais des Dogew, le pont du Rialto, l'église le Paladio et les palais du Grand Canal, allant de l'époque Gothique au Baroque.
Je regardais les riches peintures et décors magnifiques. Cela devait servir pour mon devoir, parce que je travaillais à l'École Vénitienne de Peinture (Acadamia).
Ensuite, je repartis chez moi, enthousiasmée par ce spectacle.
MARIE - 4ème - BASTIA - CORSE - FRANCE
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| DIMANCHE 4 JUILLET 2004 - BASTIA
Ciel : matin : dégagé, après-midi : dégagé
Température : matin : 17°, après-midi : 31°
Température de la mer : matin : 19°, après-midi : 25°
Vent : matin : nul, après-midi : nul
Nébulosité : matin : 0/10, après-midi : 0/10
Ce matin là, j’ouvris ma fenêtre quand tout à coup un magnifique soleil m’éblouit. Je me protégeai de sa lumière, c’était un soleil resplendissant dans un ciel d’un bleu magique qu’aucun nuage ne troublait. Je demandai à mon père les prévisions météo de cette journée. Tout en lisant son journal, il me répondit : « Dimanche 4 juillet, Bastia, grand soleil au programme. Il fera aussi très chaud, une chaleur plus supportable en bord de mer. Le vent sera faible. »J’eus l’idée d’aller à la plage avec des amis. Je demandai à ma mère, elle acquiesça sans reproche. J’appelai mes amis qui firent de même. Une belle journée se préparait.
A l’heure prévue, nous nous retrouvâmes à la plage, le sable était brûlant, nous posâmes vite nos serviettes puis nous observâmes la plage. Celle ci était bondée mais le ciel et la mer confondaient leurs bleus divins. Nous enlevâmes nos tee-shirts et fonçâmes tout droit dans l’eau. Nous nous baignâmes le plus possible car l’eau était agréable. Elle devait être à 25° d’après le journal. Nous nous amusions tranquillement quand soudain un ami se mit à hurler en se tenant le pied. Nous comprîmes rapidement qu’il s’agissait d’une piqûre de vive. Je me dépêchai d’aller au bar le plus proche avec un ami pour y demander de l’aide. Heureusement, quelqu’un put m’aider. Nous retournâmes à la plage et nous entendîmes notre ami hurler comme un animal. Le pauvre n’en pouvait plus et se tordait de douleur. C’était horrible, c’était dégoûtant, c’était épouvantable. La plaie était spectaculaire mais effroyable. Un adulte s’occupât de lui et lui retira le venin sans trop de mal. Ensuite les parents, prévenus par un ami, arrivèrent pour nous récupérer et nous dûmes porter notre « estropié » qui ne pouvait plus marcher. Tout le monde rentra chez soi de bonne humeur car notre blessé aller déjà mieux.
Cette journée fut géniale malgré ce petit incident sans gravité.
MANUEL - 4ème - BASTIA - CORSE - FRANCE |
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